Effets sur l’environnement local
Le smog photochimique
Le smog, un terme combinant les mots anglais “smoke” (fumée) et “fog” (brouillard), désigne une brume teintée de jaune résultant d’un mélange de polluants atmosphériques qui réduit la visibilité dans l’air. Principalement composé d’ozone se mêlant à des particules fines et au dioxyde d’azote, ce phénomène émerge de réactions chimiques impliquant des Composés Organiques Volatils (COV) ou des oxydes d’azote (NOX).
Les variations de température et d’autres changements climatiques jouent un rôle significatif dans ces réactions, et le smog devient visible surtout à proximité des zones urbaines ou d’émetteurs industriels importants.
Impact sur la végétation
Certains gaz, en particulier l’ozone, exercent un impact direct sur les écosystèmes en altérant la photosynthèse et en perturbant divers processus, notamment la reproduction. Les manifestations de cette influence se manifestent par des changements morphologiques, tels que des altérations dans la structure des feuilles et l’apparition de taches. Ces observations revêtent une importance particulière dans la surveillance de la qualité de l’air, utilisant des bio-indicateurs pour évaluer les effets des polluants atmosphériques sur l’environnement.
Les pluies acides
Les pluies acides se forment lorsque les oxydes de soufre et d’azote s’associent à l’humidité de l’air pour libérer de l’acide sulfurique et de l’acide nitrique qui peuvent ensuite être transportés très loin de leur source avant d’être précipités par les pluies.
Les répercussions acides de ces précipitations se manifestent à la fois sur les végétaux et les structures architecturales.
Effets sur l’environnement planétaire
L’effet de serre
Le rayonnement solaire chauffe la Terre, et le sol renvoie cette chaleur vers l’espace. Une partie de cette chaleur est emprisonnée par l’atmosphère, maintenant une température propice à la vie sur la planète. Ce processus naturel, similaire au principe des serres en verre utilisées en agriculture, voit son équilibre perturbé par l’augmentation de certains gaz, principalement le CO2, dans l’atmosphère. Cela amplifie l’effet de serre, entraînant ainsi un réchauffement de la planète.
La couche d’ozone
En 1985, les scientifiques ont identifié la formation d’un “trou” temporaire mais significatif dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Ce phénomène, apparu chaque printemps depuis 1979, se résorbe au début de l’automne. Les Chlorofluorocarbones (CFC), notamment présents dans les aérosols, sont responsables de la création de ce “trou”. Pour remédier à cela, ces produits ont été interdits il y a quelques années. Cependant, en raison de leur longue durée de vie atmosphérique, le rétablissement de la couche d’ozone ne devrait débuter qu’à partir de 2010, avec une perspective d’un retour à son niveau des années 80 d’ici 2050, selon les estimations des scientifiques.
La couche d’ozone joue un rôle crucial en filtrant les rayons UV nocifs pour la santé, ce qui contribue à prévenir des problèmes tels que l’augmentation des cancers de la peau et les atteintes oculaires. Cette couche d’ozone, souvent qualifiée d'”ozone bon”, est située à plusieurs kilomètres d’altitude dans la stratosphère. Cependant, il est important de noter que ce même gaz, l’ozone, présent à des concentrations parfois élevées au niveau du sol (dans la troposphère), est considéré comme “ozone mauvais”, avec des effets néfastes reconnus pour la santé humaine et les écosystèmes.
