22 mars 2025

L’épisode de pollution atmosphérique qui a touché la Corse le 22 mars 2025 a été caractérisé par une augmentation des concentrations de particules fines (PM10) d’origine saharienne. Ce phénomène, provoqué par un flux de sud transportant des poussières désertiques vers l’île, a entraîné une dégradation de la qualité de l’air, avec un indice médiocre attribué à de nombreuses communes. Toutefois, malgré des concentrations plus importantes de particules que la normale, les seuils réglementaires de pollution ont été respectés.

Le 20 mars 2025, les prévisions annonçaient l’arrivée imminente de poussières désertiques en Corse, susceptibles d’affecter la qualité de l’air dans les jours suivants. Effectivement, dès le 21 mars, les concentrations de particules fines ont commencé à augmenter, atteignant leur pic le 22 mars. Les modèles de prévision indiquaient alors une possible dissipation progressive de la pollution au cours de la journée suivante, notamment grâce aux précipitations attendues, en particulier dans le centre de l’île.

Conséquences sanitaires et recommandations

Bien que ces poussières soient d’origine naturelle, leur présence dans l’air présente des risques pour la santé, notamment pour les populations vulnérables telles que les femmes enceintes, les nourrissons, les personnes âgées et celles souffrant de pathologies respiratoires ou cardiovasculaires. Face à cette situation, des recommandations ont été émises, appelant à la réduction des activités physiques intenses en extérieur et à une vigilance accrue pour les personnes sensibles.

Retour à la normale

Les précipitations survenues le 22 mars ont contribué à réduire la concentration de particules fines dans l’air, notamment dans le centre de l’île. En conséquence, la procédure d’information et de recommandation a pris fin le samedi 22 mars à minuit. Qualitair Corse reste vigilant et continue de surveiller la qualité de l’air en temps réel.